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Dès sa sortie d’Esmod, bardée de prix attribués par ses pairs, Pascale Risbourg a séduit la presse de façon unanime. Tout a commencé par un sac qui en quelques secondes se métamorphosait en robe du soir sexy et drôle, baptisée Fête express. Voilà pour hier. Aujourd’hui, Pascale revient à ses premières amours, le sac. Cette fois c’est lui que l’on habille et ses mensurations sont parfaites. Ni trop grand ni trop petit, en cuir onctueux, le "Caprice bag" a comme qui dirait sa garde-robe. Il est fifties, british ou festival de Cannes. Rien à voir cependant avec un gadget. Le "Caprice bag " est avant tout un bel accessoire aux finitions soignées. Le rabat, pièce maîtresse de son anatomie se plie aux changements et vote pour l’alternance. Un jour en tweed, le lendemain en croûte souple, il est multiple, et tout à fait unique. Entre hier et aujourd’hui le parcours de Pascale Risbourg impressionne. Hors norme, la créatrice fonctionne en électron libre. La mode ? Elle y a fait ses armes, mais le vêtement en tant que tel ne l’a jamais passionnée. Non ce qui l’intéresse c’est de proposer un autre regard sur les choses, toutes sortes de choses. Dans l’évènementiel où elle a beaucoup donné, on lui demandait de laisser libre cours à sa folie et elle s’est bien amusée. Au fond ce qui la caractérise c’est sa manière de décaler le quotidien. |